Aboriginal children class action against the Province of Quebec and AGC

[La version française suit ci-dessous]

Merchant Law Group LLP is pursuing Aboriginal children class action litigation against seeking compensation on behalf of aboriginals, who as children, were removed from their homes within assimilative program or policy through the youth protection systems, and were placed, adopted or put in the care of non-Indigenous families, in Quebec from 1951 until January 1, 2020.

A Quebec class action has been authorized for aboriginals, who as children, were removed from their homes within assimilative program or policy through the youth protection systems, and were placed, adopted or put in the care of non-aboriginals, in Quebec from 1951 until January 1, 2020

A class action has been authorized:

Against the Attorney General of Canada (« AGC »):

For all Non-Status Indians and Métis who were, as children, removed from their homes through the application of programs or policies of assimilation of Aboriginal children through child protection systems, established and operated by the Attorney General of Canada and/or the Attorney General of Quebec, and who were subsequently placed in Quebec in non-Aboriginal foster families or given up for adoption in Quebec to non-Aboriginal parents or put in the care of non-Indigenous people, in Quebec, from 1951 until January 1, 2020.

Against the Attorney General of Quebec (« AGQ »):

For all Indians, non-status Indians, Métis and Inuit who were removed from their homes as children through programs or policies of assimilation of Aboriginal children through child welfare systems, set up and operated by the Attorney General of Canada and/or the Attorney General of Quebec, and who were subsequently placed in Quebec in non-Aboriginal foster families or given up for adoption in Quebec to non-Aboriginal parents or put in the care of non-Indigenous people, in Quebec, from 1951 until January 1, 2020.

The Court has not yet decided if the Attorney General of Canada and the Attorney General of Quebec (“the Defendants”) have committed a fault. The Defendants are contesting the class action and take the position that there were no programs or policies for the assimilation of Indigenous children set up and operated by the Attorney General of Canada and/or the Attorney General of Quebec through their child protection systems in Quebec from 1951 until January 1, 2020.  

If you are part of this class action, your rights will be affected. You are not required to do anything in order to become a member of this class action. You are automatically included in the class if you meet the criteria mentioned above.

However, any member of the class may exclude yourself from this class action no later than APRIL 14, 2025 in the manner indicated below, so that you will not be bound by the decisions of the court in this action.  Any member of the class who has pursued a personal action that would be disposed of by the final judgment in the class action is deemed to have opted out of the class if he or she does not discontinue his or her personal action prior to the opting out deadline. If you do not want to be included in this class action and to obtain a payment if the class action is granted or settled, you may opt out of the class by notifying the clerk of the Superior Court of Québec in the judiciary district of Montreal by mail, prior to the deadline for opting out of the class, at the following address: Greffe civil de la Cour supérieure, Palais de justice de Montréal, 1 Notre-Dame Street East, Montréal (Québec) H2Y 1B6. You must state that you wish to opt out of the class action of Mary-Ann Ward et al. v. Procureur général du Québec et al. (case number: 500-06-000829-164).

For more information, please review the long-form public notice, by downloading the following document: 

LONG FORM COURT NOTICE (PDF)

The Superior Court of Quebec has authorized the publication of this notice.


Version française:

Action collective concernant les enfants autochtones

Merchant Law Group LLP poursuit une action collective concernant les enfants autochtones, afin d’obtenir une compensation au nom des autochtones qui ont été, dans leur enfance, retirés de leur foyer par l’application de programmes ou politiques d’assimilation des enfants autochtones par le biais des systèmes de protection de la jeunesse, et qui ont été placés, adoptés ou confiés au Québec à des non-autochtones, de 1951 jusqu’au 1er janvier 2020.

Une action collective a été autorisée pour les autochtones qui ont été, dans leur enfance, retirés de leur foyer par l’application de programmes ou politiques d’assimilation des enfants autochtones par le biais des systèmes de protection de la jeunesse, et qui ont été placés, adoptés ou confiés au Québec à des non-autochtones, de 1951 jusqu’au 1er janvier 2020

Une action collective a été autorisée : 

Contre le Procureur général du Canada :

Tous les Indiens non-inscrits et Métis qui ont été, dans leur enfance, retirés de leur foyer par l’application de programmes ou politiques d’assimilation des enfants autochtones par le biais des systèmes de protection de la jeunesse, mis sur pied et opérés par le Procureur général du Canada et/ou le Procureur général du Québec, et qui ont été par la suite placés au Québec en familles d’accueil non autochtones ou donnés en adoption au Québec à des parents non-autochtones ou confiés au Québec à des tuteurs non autochtones, de 1951 jusqu’au 1er janvier 2020;

Contre le Procureur général du Québec :

Tous les Indiens, Indiens non-inscrits, Métis et Inuits qui ont été, dans leur enfance, retirés de leur foyer par l’application de programmes ou politiques d’assimilation des enfants autochtones par le biais des systèmes de protection de la jeunesse, mis sur pied et opérés par le Procureur général du Canada et/ou le Procureur général du Québec, et qui ont été par la suite placés au Québec en familles d’accueil non autochtones ou donnés en adoption au Québec à des parents non-autochtones ou confiés au Québec à des tuteurs non autochtones, de 1951 jusqu’au 1er janvier 2020;

Le tribunal n’a pas encore décidé si les défendeurs avaient commis une faute. Les défendeurs rejettent le bien-fondé de l’action collective et soutiennent qu’il n’y avait aucun programme ou politique d’assimilation des enfants autochtones mis sur pied et opéré par le Procureur général du Canada et/ou le Procureur général du Québec par le biais des systèmes de protection de la jeunesse. 

Si vous êtes visé par l’action collective, vos droits seront affectés. Vous n’avez rien à faire pour devenir membre de cette action collective. Vous êtes automatiquement inclus(e) dans le groupe si vous répondez aux critères mentionnés ci-dessus.

Tout membre du groupe qui ne s’en sera pas exclu(e) au plus tard le 14 Avril, 2025, de la façon indiquée ci-dessous, sera lié(e) par tout jugement rendu dans cette action collective. Tout membre du groupe qui a déjà introduit une demande personnelle en justice ayant le même objet que l’action collective, est réputé s’exclure du groupe, s’il ou elle ne se désiste pas de son action personnelle avant l’expiration du délai d’exclusion.  Si vous ne désirez pas être inclus(e) dans cette action collective et obtenir un paiement si elle est accueillie ou réglée, vous pouvez vous exclure du groupe en avisant le greffier de la Cour supérieure du Québec du district judiciaire de Montréal par courrier avant l’expiration du délai d’exclusion, à l’adresse suivante : Greffe civil de la Cour supérieure, Palais de justice de Montréal,1, rue Notre-Dame Est, Montréal (Québec) H2Y 1B6. Vous devez indiquer que vous souhaitez vous exclure de l’action collective Mary-Ann Ward et al. c. Procureur général du Québec et al. (numéro de dossier : 500-06-000829-164)

Pour plus d’information, veuillez suivre le lien pour accéder à l’avis long

Avis long (PDF)

La Cour supérieure du Québec a autorisé la publication de cet avis.